La soirée célibataire : passons à table
Ouf mes voisins sont les deux qui m’inspiraient le plus, mais quand sont passées les questions "tu fais quoi dans la vie", "t’es originaire d’où" et "tu fais du sport", il ne reste plus grand-chose, si ce n’est "elles sont bonnes les pâtes" ! Et c’est là, une seconde fois que je me dis "chapeau Héloïse pour l’organisation" car elle demande aux référents de mettre des petits jeux en place pour pousser le dialogue et aider les gens à créer des liens.
C’est comme ça que, ayant gagné une bouteille de vin suite à un jeu, on m’annonce que le lot est à partager avec l’un des mecs de la table... ah donc il faudra se revoir ? ok j’ai compris...
Dommage parce que c’est toujours à la fin qu’on s’amuse le mieux : je suis en pleine conversation avec l’une des filles sur "être célibataire à Paris quand on a 30 ans", mon voisin s’est fait un pote et parle windsurf et au bout de la table, il y en a deux qui ne se quittent plus des yeux. Mais le dessert se passe dehors, alors allons-y gaiement ; mon prince charmant n’était pas à table, peut-être sera-t-il au buffet.
Mais non, personne ! Trop petit, trop blond, le problème avec ce type de soirées, c’est que l’on fait « son marché » et que l’apparence est le premier facteur de "sélection". Ma copine me rejoint, nous sommes entourées de cinq mecs... sympas. Mais rien de plus. Nous allons donc rentrer chez nous pour cette fois quand j’entends derrière nous une jolie brune murmurant « ah oui, je veux bien que tu me raccompagnes chez moi »... Pour elle ça a marché. C’est Héloïse qui va être contente...
Pontivy : une soirée pour célibataires au palais des congrès, ce samedi 5 octobre
Karine Thomas organise une Célib Party pour les célibataires de plus de 30 ans, ce samedi 5 octobre 2019 à Pontivy (Morbihan). Une soirée pour rencontrer l'âme sœur...
arine Thomas organise une Célib Party pour les célibataires de plus de 30 ans, ce samedi 5 octobre 2019 à Pontivy (Morbihan). Une soirée pour rencontrer l’âme sœur… Rencontre.
Des tablées d’habitués
« Il y a autant d’hommes que de femmes, je l’ai noté sur l’affiche : parité assurée. » Karine Thomas, originaire de Locminé, organise une soirée pour célibataires, samedi 5 octobre au palais des congrès de Pontivy. Elle en fait deux fois par an dans la cité napoléonienne, et cela dure depuis quelques années.
’avais participé à ce genre de soirée quand j’étais célibataire, j’ai constaté qu’il y avait de la demande, c’est alors que je me suis lancée sous le nom de Célib Party.
Elle essaime à travers le Morbihan, comme à Plouay le 19 octobre 2019 ; et aussi dans les Côtes-d’Armor, à Trémuson près de Saint-Brieuc le 16 novembre 2019. Ils sont entre 150 et 200 célibataires à venir à ses soirées, principalement des Morbihannais et des Costarmoricains (de la région de Loudéac).
Les gens n’hésitent pas à se déplacer pour ce genre de soirée. Et la foule attire la foule… L’ambiance est bon enfant, c’est propice aux rencontres. Certains célibataires sont devenus des habitués : au début, ils venaient à deux ou trois ; aujourd’hui, ce sont des tablées d’une dizaine de personnes. Et il y a ceux qu’on ne voit plus, ils ont trouvé l’âme sœur.
Pour les plus de 30 ans
Les Célib Party de Karine Thomas sont destinés aux personnes de plus de 30 ans.
C’est une sélection sans en être une. Avant 30 ans, il y a tout ce qu’il faut comme lieux de rencontres pour les jeunes. Après 30 ans, il y a beaucoup moins de lieux pour cette tranche d’âge.
Les plus de 30 ans sont aussi moins disponibles à cause des enfants : Karine Thomas en est consciente, « je n’organise jamais de soirées pendant les vacances scolaires, ils ont leurs enfants ».
C’est toujours le même schéma, les femmes viennent en groupe, les hommes seuls. Il faut dire que les femmes réservent plus tôt que les hommes, elles prévoient de venir entre copines, prévoient le covoiturage… ; alors que les hommes attendent le dernier moment pour s’inscrire.
En plus de l’apéritif dînatoire, il y a la soirée en elle-même avec tous les genres de musique, « des danses de salon, des années 80 et actuelles, du zouk… Et surtout les incontournables séries de slow… »
Infos pratiques Samedi 5 octobre 2019, de 19 h 30 à 1 h du matin, au palais des congrès, à la salle Pondi, à Pontivy (Morbihan) soirée Célib Party, avec apéritif dînatoire. Tarif : 20 €. Inscriptions obligatoires au 06 52 96 31 47.
La soirée célibataire : trouver l'amour devant un plat de pâtes
Héloïse Dion, journaliste financière, elle-même célibataire à l’époque, a commencé par organiser des « Pastas Party » chez elle : 10 personnes qui ne se connaissaient pas étaient conviées autour d’un plat de pâtes pour faire connaissance. La jeune femme aime l’idée de dîner, de prendre le temps de discuter plutôt que de se raconter 3 blagues dans une boîte de nuit mal éclairée, derrière un pseudo sur le net ou en 7 minutes dans un café. Elle veut prendre le temps.
Et en donner : c’est la nouvelle tendance du "slow dating" par opposition au "speed dating". Face à d’innombrables demandes, elle décide d’organiser ses « Pastas Party » dans un restaurant privatisé, tous les mois, et avec 100 célibataires d’un coup. Rien que ça. J’y vais pour observer... et plus si affinités. Je trouve le concept sympa mais l’étiquette officielle de "célibataire" me met un peu mal à l’aise. Si la plupart des gens viennent seuls, je décide donc de venir avec une copine, qui, me dit Héloïse "ne sera pas à la même table que toi car au dîner il ne faut connaître personne"... Ambiance. Le chèque donné à l’entrée (35€, "pas cher l’âme sœur" disent certains, "le prix d’un an d’abonnement à Meetic" répondent d’autres), elle me présente à mon référent, Bobby.
C’est "l’animateur" de ma table, celui qui, complice d’Héloïse -mais célibataire lui aussi- relance les conversations, comble les blancs, etc. Et là je me dis « chapeau Héloïse pour l’organisation » parce que Bobby essaie de détendre les 8 sourires crispés qu’il a face à lui.
"J’ai testé une soirée pour célibataires"
Vous ne le saviez peut-être pas mais on compte 15 millions de célibataires en France, et j’en fais partie ! Alors quand on me demande de tester une « Pastas Party » - 10 célibataires réunis autour d’un plat de pâtes – je me dis que je vais joindre l’utile à l’agréable ! Le RDV est donc pris pour le dimanche 23 septembre.
Etre célibataire aujourd’hui, c’est différent du temps de nos parents : ce n’est pas grave ! Pour certains, c’est même un choix ("pour faire le point avec moi-même", "pour faire la fête avec les copains", etc.) mais pas pour d’autres. Et arrivé un âge, les sorties ne manquent pas forcément mais les nouvelles têtes – de surcroît célibataires-, si ! Et c’est en cela qu’Héloïse, créatrice de "Pastas Party" a eu la bonne idée : organiser des dîners 100% célibataires.
UNE FOIRE AUX CÉLIBATAIRES !
Rendez-vous vendredi à Châtillon-sur-Seine.
Lionel Canat, archiprêtre de Châtillon-sur-Seine, a décidé de venir en aide aux âmes seules et désolées du Pays Châtillonnais par une initiative pour le moins originale. Vendredi, il a prévu d'organiser la toute première Foire aux célibataires de la paroisse ! "Pourquoi la Maison Paroissiale ne serait-elle pas un lieu de rencontre pour les femmes et les hommes, entre 30 et 50 ans, qui n'auraient pas encore trouvé l'âme soeur ?" : telle est la question qui le taraude depuis quelques temps. Et comme les paroles ne doivent pas rester vaines, le Père Canat a décidé de passer à l'action. La Foire aux Célibataires prendra donc place dans la grande salle de la maison paroissiale en soirée autour d'une collation offerte, pour faciliter l'ambiance. "La soupe à l'oignon est assurée" déclare le prêtre, très enthousiaste, ajoutant que "le service adéquat pour préparer les mariages ne sera pas loin de la fête. Des rencontres avec le Centre de Préparation au Mariage (CPM) seront recommandées afin de préparer les cérémonies religieuses à suivre". Les buts de la manoeuvre est simple : il faut remplir l'agenda de la paroisse et profiter un maximum du site exceptionnel de l'église Saint Vorles. Lionel Canat voit même à long terme, puisqu'il envisage déjà les baptêmes à suivre... L'entrée de la Foire sera gratuite, et ouverte à toute personne sérieuse désirant se construire un avenir prometteur et fécond. Des conseillers, formés et adaptés, seront présents pour faciliter les rencontres. Célibataires, votre avenir pourrait se jouer ce vendredi 1er avril 2011 ! "Un rendez-vous à ne pas manquer" : parole de Cupidon. Artcile rédigé par P.A.
La « foire aux célibataires » ne craint pas la concurrence
« L'amour est dans le pré »
LA SOLITUDE des agriculteurs ? Josette Fages en connaît un rayon. Voilà vingt ans que cette sémillantequinquagénaire préside l'association Cupidon, qui organise chaque année, pendant le week-end
Par Carine Didier
LASOLITUDE des agriculteurs ? Josette Fages en connaît un rayon. Voilà vingt ans que cette sémillante
quinquagénaire préside l'association Cupidon, qui organise chaque année, pendant le week-end
de Pâques, la « foire aux célibataires » de La Canourgue, petit village de Lozère. « A l'origine,
en 1982, cette foire a été imaginée par le comité des fêtes pour faire sortir les gens de chez
eux et notamment les paysans, raconte-t-elle. C'était un simple bal. Depuis, nous l'avons améliorée
pour en faire une grande fête avec diverses animations ouvertes à toutes les personnes seules,
issues de tous les milieux et qui viennent de partout en France. »
Parmi les
1 500 à 2 000 convives présents, Josette a souvent croisé Francis, l'éleveur de brebis lozérien
en quête de l'âme soeur repéré dans « L'amour est dans le pré », le feuilleton matrimonial deM 6 (ce soir, 20 h 50).
« Tous les moyens sont bons »
« Il vient tous les ans avec ses copains pour s'amuser, dit-elle. Qu'il participe
à ce programme ne m'a pas étonnée. La quarantaine passée, beaucoup d'agriculteurs n'osent pas
parler de leur célibat, car ils en ont honte. Francis, lui, appartient à la nouvelle génération
: il est dynamique, ouvert et bon vivant. »
Que la télévision joue les entremetteuses
pour « repeupler la France rurale », quitte à concurrencer « la foire aux célibataires », ne
dérange pas Josette Fages.
« C'est une bonne initiative. Pour rendre heureux
les gens qui souffrent de solitude, tous les moyens sont bons, assure cette femme divorcée,
par ailleurs agent d'assurance. Et puis, trop d'agriculteurs sont seuls en raison d'une méconnaissance
du monde paysan. Dans certains esprits, ils restent des bouseux. Pourtant, ils n'habitent plus
avec leurs parents, sont équipés de matériel high-tech, vivent avec leur temps et gèrent leurs
horaires comme tout le monde. »
A regarder l'émission, pourtant, la présidente met un bémol.
« Passer huit jours avec une personne ne me paraît pas très réaliste pour se faire une idée.
Avec deux candidates, c'est encore plus difficile, tant pour les jeunes femmes que pour l'homme
partagé entre elles. On a créé une situation de départ et tout cela semble scénarisé. A la foire,
au moins, les rencontres sont uniquement liées au hasard. Nous ne sommes pas une agence matrimoniale,
mais cette année nous avons reçu six couples qui ont fait connaissance lors de notre fête et
se sont mariés depuis ! »
50ème Kermesse des célibataires à Esparros
La kermesse des célibataires va fêter ses 50 ans et pour la circonstance, l'U.S.Ayguette organise 2 journées festives durant lesquelles les rencontres entre célibataires seront privilégiées.
Vous êtes célibataires ou à la recherche de l'âme soeur venez à Esparros participer au Rallye des célibataires le 14 mai ! Son thème ? « La Découverte du village d’Esparros » : son histoire, sa Kermesse des célibataires. Journée de détente, d'amusement et de convivialité pendant laquelle les célibataires vont se confronter les uns aux autres dans un joyeux mélange de recherches, de résolutions d'énigmes et de découverte de nouveaux lieux.
Ce Rallye des célibataires et ouvert à tous et sera composé d'équipes célibataires hommes et femmes et d'équipes non célibataires (groupe d'amis et/ou famille).
Programme du week-end :
Samedi 14 mai
«RALLYE RENCONTRE DES CELIBATAIRES»
13h Accueil des participants
• Inscriptions (5€)
• Informations sur le déroulement du rallye, règlement, Remise des plans et des énigmes
• Formation des équipes
«JOURNÉE RENCONTRE DES CELIBATAIRES»
• 9h30 : Accueil inscriptions
• 12h : Apéritif offert aux célibataires
• 13h15 : Déjeuner rencontre animé sous le chapiteau
• 15h30-18h : Speed dating
• 18h- 20h30 : Bal avec l’orchestre Jean Delhon
• 20h30 : Apéritif et buffet
• 22h30 : Pause grillades
• Farandole des célibataires
• Élections de miss célibataire
Et toute la journée du 15 mai : Exposition photos, articles, vidéos de la Foire aux célibatatires en 1966 etc...
Tarifs :
Inscription : 10.00€ / Déjeuner-Rencontre 15.00€ / Speed Dating : 1.50€/ personne rencontrée / Grillades : 10.00€
Contact pour la journée du 15 mai: 06 79 25 54 32. Clôture des inscriptions le 11 mai.
Pour sortir du célibat comment puis-je faire ?
Votre célibat commence à vous peser, vous en avez assez d’être seul. Vous envisagez de rechercher quelqu’un pour une relation sérieuse. Vous vous demandez comment faire concrètement ? Suivez le guide !
Pour sortir du célibat, il est évident que vous devez bouger, utiliser tous les moyens disponibles pour rechercher votre potentielle âme sœur. Vous trouverez ci-après des techniques ainsi que des endroits où il est facile de faire des rencontres.
Sur Internet
- Les sites de rencontres : l’adhésion à une telle plateforme est une des méthodes les plus efficaces pour rencontrer une personne susceptible de vous correspondre. Certains sites dénombrent de dizaines de millions de membres. Vous trouverez rapidement parmi cette multitude d’adhérents celui ou celle qui fera battre votre cœur.
- Les sites qui organisent régulièrement des rencontres amicales : les personnes qui participent à ces sorties amicales sont majoritairement des célibataires qui sont là pour rechercher quelqu’un. Nombreux sont les couples qui se sont formés à la suite de telles sorties qui peuvent prendre plusieurs formes : la découverte d’un nouveau bar à tapas, la participation à un atelier de cuisine ou de poterie, un rendez-vous sportif.
- Les réseaux sociaux : ils incluent généralement des groupes à thème dont les membres s’accordent pour organiser périodiquement des sorties.
Dans le monde réel
- Développer votre cercle de connaissances et d’amis : vous multiplierez ainsi vos chances de rencontrer votre future moitié. N’hésitez pas à sympathiser avec de nouvelles personnes. Elles vous présenteront par la suite leurs amis qui viendront élargir votre cercle d’amis et ainsi de suite. L’intervention d’un ami commun dans la présentation facilite le dialogue.
- Les associations : elles constituent de cercles conviviaux où une multitude de personnes se retrouvent autour d’un centre d’intérêt commun. Il peut s’agir de promenades axées sur un thème particulier, de loisirs créatifs ou de jeux. Évitez toutefois les associations qui n’ont que peu d’adhérents. Cela limiterait vos chances de rencontrer du monde.
- Les clubs de danse : ce sont de véritables viviers de célibataires. L’adhésion à un tel club représente un moyen efficace pour tisser de nouveaux liens qui peuvent déboucher sur une relation durable.
Certaines danses, comme la salsa, favorisent les contacts physiques. Les rapprochements s’effectuent alors tout naturellement. Dans d’autres, comme les danses bretonnes et folks, les participants se mettent en cercle et se tiennent par la main. L’atmosphère est conviviale et propice aux rencontres. Les danses de salon et le rock sont très plébiscités par les célibataires quadragénaires.
Les hommes qui savent danser attirent beaucoup les femmes. L’aisance représente un atout séduction indéniable pour la gent masculine.
- Les clubs de sport : n’hésitez pas à vous inscrire dans un club de sport. Vous ne manquerez pas de rencontrer des célibataires. Évidemment, il existe certaines disciplines où les femmes brillent par leur absence (le rugby par exemple). Par contre, elles sont nombreuses à fréquenter les clubs de fitness, de natation ou de badminton.
Au fil des séances, vous parviendrez à sympathiser avec quelqu’un, lier amitié et pourquoi pas plus si affinités.
- D’autres moyens : les pubs « after-work », les bars « lounge », les boîtes de nuit, les discothèques et les soirées speed-dating représentent autant d'occasions pour faire des rencontres intéressantes. Au final, vous trouverez votre âme sœur et sortir du célibat.
Lydie habite dans la région doloise, a 37 ans et a fait appel à l'agence Fidelio. Elle apporte son témoignage.Actualité
« J'étais seule depuis un an et avant je n'avais connu que des histoires cahotiques. Mais là j'avais envie de stabilité, rien de compliqué. Je voulais rencontrer quelqu'un de bien. Or, quand on est célibataire à mon âge on ne sort pus en boîte. Je voyais des amis mais qui étaient tous en couple, et on dînait les uns chez les autres. J'ai essayé des choses comme Meetic mais j'ai vu sur le site quelqu'un que je connaissais et qui était en couple. Ça m'a refroidie… Finalement dans un journal j'ai lu les annonces de Fidelio, une annonce m'a plu, alors je suis allée sur le site. Et pendant un mois j'ai regardé les annonces avant de franchir le pas. Je me suis inscrite à l'agence et ça a été une très bonne thérapie pour moi. Ça m'a redonné confiance en moi, je me sentais seule au monde et j'ai rencontré des hommes plutôt mignons, j'ai vu que je pouvais plaire.
« Je me suis inscrite en décembre 2009 et j'ai rencontré une dizaine d'hommes. En février, j'ai fait la connaissance d'un homme qui a mon âge, il a deux enfants. On s'est vu deux fois avant de rencontrer chacun d'autres personnes de son côté. Puis il m'a recontactée en mai et depuis, on ne se quitte plus.
Dans mon entourage on me disait « c'est de la connerie ton truc », mais moi je savais qu'il y aurait une issue positive. »
Jugées un peu désuètes pendant quelques temps, les agences matrimoniales connaissent une augmentation régulière de leur activité depuis maintenant plusieurs années. Avec une croissance qualifiée « d'impressionnante » ces toutes dernières années.
Nathalie Beurey, conseillère matrimoniale pour Fidelio, partage son temps entre ses bureaux de Dole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude. Chaque mois, elle rencontre en moyenne vingt-cinq personnes de tout âge et de tous milieux socio-professionnels hantés par le désir de vivre en couple.
« Lorsqu'il va bien, l'être humain n'est pas fait pour vivre seul », souligne Nathalie.
Sur les cent cinquante noms de son fichier, autant d'hommes que de femmes, avec quelques spécificités par tranches d'âge.
Tous partagent cette aspiration de rompre avec leur vie de célibataire qui rime pour eux avec galère.
Les clients de Nathalie Beurey ont généralement testé plusieurs méthodes pour dégoter l'élu(e) de leur cœur. Internet constituant généralement leur première option. « Parce que la démarche parait plus aisée », explique la conseillère matrimoniale. Mais voilà, sur la toile, on drague, on enjolive, on ment même…
De déception en déception, le virtuel sert finalement le marché plus traditionnel de l'agence.
Dans le Jura, quatre agences ont pignon sur rue avec des spécificités et des formules différentes. Fidelio se présente comme « le numéro un de la rencontre sérieuse ».
« L'amour c'est une alchimie », estime Nathalie Beurey. Outre les critères d'âge, de goûts, de milieu social et de caractère, l'intuition de la professionnelle a sa part dans la formation des couples en vue des rencontres ciblées qu'elle propose. Avec un certain succès. « Même si le 100 % de réussite n'existe pas. »
Petites annonces, sites Internet, agences spécialisées ou manifestations associatives : la rencontre génère une foule d'initiatives. Lorsque chacun cherche sa chacune, et inversement, aucune piste n'est à négliger…
Trente-six mille sept cent quatre-vingt-sept Jurassiens vivent seuls*. Dont près de la moitié sont âgés de 25 à 64 ans. Avec un pic important entre 40 et 54 ans. Si l'on ajoute à ces personnes les huit mille adultes d'une famille monoparentale, on mesure un peu mieux ce que représente la solitude. Et encore, ces chiffres ne sont pas complètement représentatifs du célibat puisque n'y apparaissent pas les célibataires qui vivent dans leur famille, les SDF, les colocataires. Notamment.
Véritable phénomène de société, le poids de la vie en solo -assez fréquemment mal vécu passé la quarantaine- génère depuis plusieurs décennies déjà un flot d'offres en matière de rencontre. Sites Internet, agences de voyage spécialisées, soirées dédiées, petites annonces dans les journaux et bien sûr agences matrimoniales : les « bons plans pour ne pas rester seul » se multiplient. En utilisant toute la palette des supports possibles.
Mais voilà, trouver l'âme sœur n'est pas si simple. Et, paradoxalement, dans une société où la communication est ultra-développée, la démarche se révèle bien plus ardue qu'il n'y paraît.
« Si je ne vous avais pas rencontré, je me serais pendu » : un témoignage que cette conseillière matrimoniale retraitée n'est pas prête d'oublier. « C'était un homme de 70 ans, il était vraiment désespéré » se souvient-elle, ravie d'avoir contribué par son métier à lui redonner goût à la vie.
Aujourd'hui, les couples se font et se défont à tout âge. Et les seniors sont de plus en plus nombreux à rechercher une compagne ou un compagnon. « Le problème c'est que les lieux de rencontre n'existent plus aujourd'hui », estime Nathalie Beurey, conseillère matrimoniale chez Fidelio. « Et ce n'est pas dans une boîte de nuit qu'on trouve le grand amour ». Les stroboscopes, c'est bon pour les aventures…
Et les aventures, les agences les fuient avec circonspection. Leur ambition, « faire de belles unions », sont incompatibles avec les aspirations des dragueurs. Aussi, attestation de réelle disponiblilité, ainsi certificat de divorce ou de veuvage en bonne et due formesont exigés.
Autre formule qui a le vent en poupe, le salon des célibataires. C'est ainsi que la dixième édition de ce rendez-vous, qui s'est tenu il y a quelques semaines à Arc-et-Senans, a réuni près de cinq cents prétendant(e)s. Dans les allées de ce type salon, chacun cherche sa chacune. Avec des fortunes diverses. Ceux qui n'auront pas trouvé opteront peut-être cet été pour des séjours réservés aux célibataires. Ou pour un des nombreux pique-nique, à l'instar de celui organisé dimanche 27 juin dans le parc de la Tête d'Or à Lyon.
Karine Jourdant
kjourdant@leprogres.fr
*Source : INSEE
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